Le Traversier
43 150 Freycenet Lacuche
Tél : 04 71 08 34 85
Référent : Viviane Berthon-Lemallier
viv@orange.fr
Située à Freycenet la Cuche, lieu-dit « le Traversier » à 1230 mètres d’altitude, la ferme de Françoise De Coudier et Josef Olieslagers compte 18 hectares très dispersés : 2,5 ha sont à 25 kilomètres de la ferme, 4 sont au bord de la Gazeille à 5 km, seulement une dizaine autour de la ferme. Ils espèrent en acquérir 10 autres en 2012, mais risquent d’être devancés par de plus grosses exploitations. Ils sont aidés dans leur recherche de terrain par l’association « terre de liens ».
Les terres qu’ils fauchent actuellement ne leur permettent pas de nourrir leurs bêtes tout l’hiver, et ils sont obligés d’acheter du foin, ainsi que du grain et de la luzerne.
Les bâtiments : l’habitation, étable et grange, un tunnel avec les clapiers, du foin et le matériel, et un poulailler. Ils ont un projet de tunnel pour dégager l’écurie et y mettre l’outillage et l’atelier transformation actuellement peu fonctionnel, aidés dans ce projet par l’association « cigales ».
Leur production est très variée : la volaille (canards, oies, poules pondeuses, quelques poulets, et les lapins), les vaches pour veaux et baby bœuf, des fraises, pommes de terre et poireaux, et la cueillette sauvage pour les confitures.
Pour les confits d’oie et de canard, il s’agit de demi-conserves faites au stérilisateur, donc avec une durée de conservation de 3 mois, car ils n’ont actuellement pas d’auto-clave.
Ils vendent leurs produits dans 3 AMAP, en chambres et tables d’hôtes, à la ferme (sur commande), et à la biocoop du Puy.
Leur installation date de septembre 2001, tout de suite en bio, avec au départ 3 vaches, 40 poules et ½ ha de pommes de terre. Au début, Françoise a gardé un emploi à mi-temps à l’extérieur, mais depuis 2004, elle se consacre uniquement à la ferme, qui fait vivre toute la petite famille, même si les fins de mois ne sont pas toujours faciles.
Ils ont su adapter leurs productions au climat, à l’altitude et à la demande. Ce qui est plus difficile pour eux, c’est le manque de solidarité et de partage de valeurs avec leurs voisins agriculteurs. Ils sont les seuls à travailler en bio sur leur commune, et déplorent que le seul conseiller agricole en bio sur le département n’ait pas été remplacé suite à son départ en retraite.
A l’AMAP, Françoise apprécie la convivialité, la confiance, les échanges. Le fait qu’elle ait peu de contrats lui permet lors des distributions de prendre le temps de discuter.
C’est un lieu différent des super marchés, où l’on peut comprendre que le paysan ne maîtrise pas tout, et remettre l’homme à sa juste place : collaborateur de la nature.